Nina arriva au bord de la plage. Elle enleva ses chaussure et commença à marcher sur le sable encore chaud. Elle se dirigeat vers une dune qui faisait face à la mer et décida de s'asseoir ici car elle avait une vue parfaite sur l'océan. Et, tout en contemplant les vagues qui venaient finir leur course sur le sable devant elle, elle se mit à penser à haute vois pour elle même.
"Alors, ça y est, c'est repartit. Encore une nouvelle guerre, encore des morts innocents? Quelle folie! C'est insensé? Pourquoi donc l'homme raisonnable s'adapte au monde alors que l'homme déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même?
Et pourquoi suis-je ici? Pour suivre ses traces? Papa, pourquoi nous as tu abandonné? Pourquoi es-tu mort?"
Elle resta silencieuse puis repris son monologue.
"Non, tu n'es pas mort! Personne n'est mort tant qu'on à pas vu son corps! Or, personne n'a vu le tient! Mais alors où es-tu pourquoi m'as tu laissée seule? Je me sens obligée de suivre tes traces mais... j'ai vu tellement de souffrance de la haut. Le peu que j'ai servi c'était pour voir mes collégues de faire décimer auprés de moi. Incapable de les protéger... Tu dois avoir honte, je ne suis pas digne de toi! Je ne peux protéger personne, pas même moi! Même en simulation je suis incapable de gagner...".
Un nouveau silence.
"Dans cette situation tu me répéterais surement ton célèbre leitmotiv:"Si l'on n'espère pas l'inespérable on ne le trouvera pas". Alors il me reste une chose... l'espoir, je suis bien desarmé face à mes craintes.
Soudain des bruits de réacteur se firent entendre dans le ciel. C'était les 4 pilotes qui avaient décollé tout à l'heure. Elle jeta un oeil et, comme il volaient suffisamenet pas dans la esure ou ils allaient entammer leur phase d'atterissage, elle put distinguer qu'ils étaient tous revenus. Certes certains avions avaient l'air amochés à en juger par l'épaisse fumée noire qui se dégageait en minces filtes de certains points des appareils, mais l'essentiel étaoent qu'ils étaient toujours vivants. Un avion, ça se remplace.
"Au moins ceux là ils se débrouillent mieux que moi, c'est plutot moi le boulet dans l'histoire... C'est eux qui vont me protéger pour risquer leurs vie, pas moi, et si il leur arrive quelque chose je devrais porter ce fardeau pour le restant de mes jours... Quelle infortune..."